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Le Mobile 2.0 : les opinions de la génération mobile

Cinquième édition de la conférence "Le Mobile 2.0" ce…

Cinquième édition de la conférence "Le Mobile 2.0" ce matin à Paris. En ouverture, 4 patrons "de la génération mobile" livrent leur approche du marché.

Sébastien Berten, CEO de Backelite : "une des grosses problématiques du moment : les marques ont des parcs applicatifs qui explosent et si elles veulent continuer à s'approprier les innovations, elles doivent rationaliser. Nous devons à la fois apporter des solutions aux marques et apprendre à industrialiser"

Xavier Debbasch, dg d'AirWeb : "il faut constamment surveiller ce qui se passe, être en contact permanent avec les constructeurs, les annonceurs..."

Christophe Léon, pdg de Pure Agency : "ce qui compte c'est la qualité des recrutements et la vitesse à laquelle les salariés arrivent à intégrer toutes les meilleures recettes. Chez nous la production est à la fois technique et marketing. On sort de la période où les marques devaient construire leurs édifices dans le mobile, pour entrer dans celle où il faut faire venir du monde dans ces boutiques mobiles."

Antoine Levêque, responsable du mobile chez Isobar : "on est dans le mobile et on est imprégné. Ce qui est intéressant, quand on est la tête dans le guidon sur un projet pendant six mois, est d'avoir le feedback après"

Sébastien Berten : "on travaille sur des choses qui n'existent pas. Quand un nouvel écran arrive, on ne veut surtout pas dupliquer ce qui se passe sur le Web. Donc les premières expériences que l'on fait partent de quelque chose que l'on ne connait pas. Il faut réinventer les expériences"

Antoine Levêque : "c'est quand même bien d'avoir des learning, des données qui permettent d'optimiser l'expérience de l'utilisateur. On ne part pas de zéro."

Xavier Debbasch : "le site Internet mobile permet de toucher l'ensemble des gens qui ne sont pas équipés de smartphone. Il y a encore beaucoup de croissance et de récurrence d'usage."

Sébastien Berten : "on a 3 clients dans le m-commerce. Si on regarde le CA réalisé par mois, c'est entre 1 et plus de 3 millions d'euros par mois sur le mobile. Ce sont des retours sur investissement tout à fait satisfaisants."

Christophe Léon : "je suis pas d'accord avec Xavier sur le mobile. Ça tourne en rond. Je suis d'accord pour dire qu'il y a convergence technologique entre sites et apps. En revanche, si on est pragmatiques et qu'on analyse les usages, les sites mobiles qui font les croissances d'applis bien lancées, ça n'existe pas. En dehors de Google, les gens tapent peu d'URL mobiles et Google mobile n'est pas si utilisé, alors que les applications, si elles sont bien lancées, atteignent vite des audiences et des niveaux d'intensité d'usage extrêmement rapides."

Xavier Debbasch : "les sites médias font énormément de trafic sur le mobile et le taux de pénétration de l'iPhone en France a rien à voir avec celui d'autres pays."

Sebastien Berten : "quand un internaute appelle une marque sur le mobile, il attend qu'elle soit accessible en toute circonstance. Le site mobile répond bien à ça. Tout dépend du service : quand on est une banque, on est obligé d'être universel via le site mobile et de compléter avec des applis. Il n'y a pas de réponse universelle."

Quelle évolution pour les 24 prochains mois ?

Christophe Léon : "on accompagne beaucoup de clients très ROIstes donc il faut faire attention à ce que ce qui a été fait porte ses fruits. On est encore dans une période où il faut démontrer le ROI de la démarche mobile. En parallèle, préparer ce qui arrive derrière c'est : recruter (2-4 personnes par mois) pour pouvoir embrasser l'ensemble des propositions qui se préparent et dégager des ressources sur de la pure innovation"

Xavier Debbasch : "notre premier challenge c'est maîtriser ce qui arrive sur l'ensemble des technologies et plateformes. Les cartes sont en train d'être redistribuées. Deuxième point : le smartphone sera dans un futur proche la télécommande de son quotidien."

Sébastien Bertent : "il y a eu une révolution qui est celle des écrans. La prochaine révolution est celle des services : on développe encore des applis me-too qui fait la même chose sur l'ensemble des tablettes. Il faudra avoir une vraie continuité de l'expérience dans le service indépendante de l'écran."

Antoine Levêque : "étant dans un groupe, j'ai aussi un autre défi : d'ici 24 mois il n'y aura plus d'agence mobile à proprement parler. On est full service mobile : comment reventiler le média, comment on fait évoluer cette expertise mobile pour mieux l'intégrer alors que c'est aujourd'hui un véhicule pour toutes les expertises du groupe. A l'étranger, c'est des agences digitales, pas mobiles. Sur des marchés plus murs, c'est plus dur à mettre en place."

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